Le désir sexuel peut parfois être lié à la douleur. Bien sûr, celle-ci doit être volontaire et consentie pour pouvoir être appréciée, tout autre type de douleur ne devrait pas être subie lors d’une relation sexuelle ! Le but est de découvrir de nouvelles sensations, de faire plaisir à son partenaire et de vous amuser à plusieurs.
Dans un contexte sexuel, la douleur attise le désir, provoque de l’excitation et même amplifie nos sensations. De base, la perception de la douleur permet à notre cerveau de nous envoyer un signal pour que l’on s’éloigne de ce qui nous blesse.
Par exemple, en vous brûlant lorsque vous cuisinez, vous allez avoir le réflexe d’enlever votre main grâce à la douleur. Sans elle, vous ne vous en seriez pas rendu compte !
Pour pouvoir transmettre ce message, notre corps va libérer des hormones qui sont aussi liées au plaisir. Elles ne sont pas générées dans les mêmes contextes, pourtant l’effet sur notre corps est toujours bénéfique.
Le résultat est tout simplement que votre corps est stimulé d’un coup et vous réveille tout en vous donnant une sensation d’excitation. C’est le cas quand vous vous blessez, pour que vous puissiez avoir l’énergie de fuir, mais aussi quand vous ressentez du plaisir.
Ainsi, de l’eau de cuisson va vous brûler et vous faire mal, tandis que de la cire chaude versée sur votre corps va attiser votre désir sexuel !
Il faut bien différencier les types de douleurs afin d’avoir recours à celles qui vous procurent du plaisir et ne pas vous blesser. Voici quelques exemples !
Il s’agit tout simplement de donner la fessée, d’utiliser un martinet ou une cravache sur votre partenaire. Vous pouvez inclure ces gestes dans un jeu de rôle et de soumission ou les utiliser de temps en temps pour intensifier le plaisir entre vous.
Certaines zones du corps sont plus sensibles que d’autres, ciblez minutieusement celles qui exciteront le plus votre partenaire sans réellement le blesser. Le but est de comprendre quelle est la limite entre l’agréable et la véritable douleur !
Attacher son partenaire pour le limiter dans ses mouvements, provoquer plus de plaisir ou encore érotiser votre vie sexuelle fait partie des pratiques du bondage. La douleur n’est pas obligatoirement liée, mais il est souvent difficile de rester en place lorsque vous ressentez autant de plaisir, plus vous bougerez, plus vous serez excité !
Si vous n’avez jamais pratiqué le bondage, vous pouvez commencer par vous procurer des menottes ou directement un kit complet si c’est quelque chose qui vous plaît particulièrement. Un coussin de bondage est aussi une bonne idée pour entraver les mouvements sans provoquer trop de douleur.
Forcément, lorsque l’on parle de douleur et de sexe, on pense au BDSM ! La douleur n’est pas toujours incluse à cette pratique, mais cela reste tout de même un élément fondamental. Le bondage fait d’ailleurs partie du BDSM, et on peut y rajouter également la soumission, la domination et le sadisme.
Pour en savoir davantage sur le BDSM, vous pouvez consulter notre article sur le sujet. Vous y apprendrez comment l’inclure à votre vie sexuelle sans brusquer votre partenaire !